Marine Jacq-Rolland soutiendra sa thèse « La pédagogie par la nature et les écoles de la forêt : analyse didactique des opportunités d’apprentissages scientifiques »

le 16 décembre 2024 à 14h à la Faculté des sciences et techniques de Brest, Avenue Victor Le Gorgeu, Bâtiment A, Amphi F.

Le lien de connexion en visio : https://bbb.inspe-bretagne.fr/rooms/l4v-tsj-hbo-wj1

Le jury sera composé de :

– Cécile De Hosson, professeure des universités, Université Paris Cité
– Yann Lhoste, professeur des universités, Université des Antilles
– Catherine Bruguière, maîtresse de conférences HDR, Université Claude Bernard-Lyon 1
– Abdelhamid Chaachoua, professeur des universités, Université Grenoble-Alpes
– Jean-Philippe Ayotte-Beaudet, professeur des universités, Université de Sherbrooke, Canada
– Patricia Marzin-Janvier, professeure des universités, Université de Bretagne Occidentale
– Damien Grenier, professeur des universités, Ecole Normale Supérieure de Rennes

Résumé : La thèse s’inscrit dans le domaine de la didactique des sciences. L’objectif est de mettre en évidence les potentialités d’apprentissages scientifiques dans des situations mises en œuvre par la pédagogie par la nature (PPN). Il s’agit d’une pédagogie alternative pratiquée dans des structures principalement extrascolaires appelées écoles de la forêt, avec des enfants de 2 à 13 ans. L’étude se déroule en France et dans d’autres pays européens (Allemagne, République d’Irlande, Royaume-Uni). À l’aide de la théorie anthropologique du didactique (TAD) nous modélisons l’institution de la PPN. Nous faisons l’hypothèse que les situations vécues par les enfants sont non didactiques mais renferment des opportunités d’apprentissages de savoirs scientifiques. « Nous proposons trois types de modèles praxéologiques : institutionnel établi à partir d’ouvrages ressources, décrit à partir d’entretiens avec des pédagogues et réalisé à partir d’observations d’ateliers effectués dans différentes structures à l’international. La modélisation de la praxis et du logos nous permet de repérer des invariants au sein du corpus. Nous questionnons également les particularités de la PPN dans le cadre du rapport au vivant et à la nature. Nous ouvrons enfin des pistes pour une articulation possible avec d’autres contextes institutionnels plus formels.